PIERRE
Parmi les pierres les plus courantes des œuvres sculptées, on rencontre, entre autres, le marbre, l’albâtre, le calcaire…
Les problèmes rencontrés vont du simple empoussièrement à l’éclatement de l’objet si des tiges métalliques le parcourent. On rencontre aussi des phénomènes comme la desquamation, c’est à dire l’effritement en lamelles, notamment avec le calcaire, la pulvérulence, ou effritement en grains de sucre, comme pour le grès, voire parfois des phénomènes de « fonte » pour les matériaux plus sensibles comme l’albâtre.
L’encrassement des surfaces n’est pas toujours perceptible, car il peut donner une impression d’homogénéité au tout. Mais lorsque le nettoyage commence, c’est très souvent comme un réel retour de l’œuvre à la lumière.
Cet encrassement peut être plus ou moins ancré, il peut comporter des taches ou des projections de matière étrangère. Parfois aussi les surfaces pâtissent de l’usage fait des objets, comme par exemple les cuves baptismales recouvertes de calcaire.
La bonne conservation ou l’esthétique du bien, enfin, peuvent souffrir, à long terme, tout simplement des manipulations cumulées (dépôt de sébum) ou de de l’entretien courant (produits commerciaux inappropriés).